L’association Public Montessori soutient le film documentaire de Mathilde Syre, Ecole en vie.
L’association Public Montessori cherche à sensibiliser tous les acteurs de l’éducation (parents, enseignants, inspecteurs, mairie, ATSEMS, …) à la pédagogie Montessori, pour favoriser des apprentissages autonomes dans le respect des besoins de l’enfant.
Pour y parvenir, elle cherche à lever les freins qui s’opposent à la mise en place de cette pédagogie dans l’Education Nationale (formation coûteuse, non prise en charge, matériel onéreux, peu d’information au sujet de la pédagogie Montessori, isolement des enseignants pratiquant cette pédagogie).
Grâce à ce film, nous voyons de l’intérieur le fonctionnement de classes pratiquant des pédagogies dites « actives ». Héloïse Jean Marchand réunit dans sa classe des enfants âgés de 3 à 6 ans, qui ont la possibilité de choisir leur activité dans un environnement étudié et adapté pour qu’ils puissent développer leur propre parcours d’apprentissage. Les enfants peuvent se déplacer librement et ils utilisent majoritairement un matériel spécifique conçu par Maria Montessori. A travers ce film, l’aventure est concrète et devient possible !
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Toute l'équipe de Graine d'école se réjouit de faire sa rentrée avec l'annonce d'un film dont le sujet lui tient à cœur:
mettre en lumière le changement éducatif en marche, au cœur du système "éducation nationale".
Oui le changement est possible, la liberté pédagogique est bien réelle et des enseignants s'en emparent, malgré les contraintes du système, dans les classes de nos villages et de nos villes et bien au delà, en France et dans le monde.
Au vu des acteurs éducatifs rencontrés ces dernières années à Graine d'école, nous avons le sentiment que la vague du changement s'amplifie.
De plus en plus d'enseignants se remettent en question, osent et agissent concrètement dans leur classe et parfois, avec bonheur, en équipe dans les écoles.
De plus en plus de parents réclament cette transformation de l'école et l'institution semble prendre peu à peu conscience de la nécessité de cette mutation.
Les nouveaux programmes (de la rentrée 2015 pour la maternelle et 2016 pour l'élémentaire) osent des avancées en ce sens.
Le métier d'enseignant est complexe et les tensions sociétales actuelles impactent l'école.
Les professionnels engagés auprès des enfants au quotidien ont besoin de reconnaissance, d'encouragement, de soutien, de formations aussi et de temps pour penser et faire évoluer leurs pratiques.
Graine d'école fait sa part, à sa petite échelle, au milieu d'acteurs du changement de plus en plus nombreux, des individus et des collectifs, des médiatisés et des inconnus.
Pour nous, il n'est plus temps de regarder ce qui nous sépare mais ce qui nous réunit et d'agir ensemble au service de ce changement éducatif auquel nous aspirons.
Changer n'est pas facile, cela demande courage et audace. C'est plus aisé si on se soutient mutuellement, si on se met en lien, si l'on peut partager ses doutes et ses difficultés.
Personne n'a la bonne réponse, la recette du changement, mais on en a tous au moins un petit bout et quand on croise les regards, quand on échange les expériences alors souvent émergent de nouveaux possibles qui permettent des petits pas ou des grands !
Oser ensemble forts de nos valeurs communes et riches de nos différences était dans les fondements de l'association en 2010 (qui réunissait parents et professionnels divers, du secteur public et privé). Cet esprit a conduit nos actions toutes ces années et c'est toujours ainsi aujourd'hui encore dans notre équipe.
Ce sera plus encore pour 2016/2017 au cœur de notre engagement : œuvrer encore et encore pour que se rapprochent des individus et des collectifs qui portent les mêmes valeurs, sur notre territoire et au delà.
Et agir ensemble, à hauteur de ce que l'on pourra, là est la vraie force du changement.
MERCI à la réalisatrice de ce film pour sa part, son engagement pour une autre école possible.
Ce film est, dans le parcours de cette jeune réalisatrice, un acte véritable de militantisme. Financé grâce à de généreuses contributions citoyennes, Mathilde Syre a souhaité conserver une totale indépendance dans la réalisation de ce projet.
La genèse de celui-ci correspond à un questionnement personnel, au moment où est arrivé la question de la scolarisation de ses enfants. Ayant elle-même connu, enfant, la pédagogie Montessori, elle se pose la question pour ses propres enfants, en ayant confiance dans l’école publique et en se demandant aussi ce qui est proposé (demandé) à ces jeunes enfants durant 24h par semaine ?!